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Né à Sydney en 1919, Richard Hillary vint en Angleterre pour y faire ses études et il était encore à Trinity College (Oxford), lorsque la guerre éclata. Engagé dans la Réserve Volontaire de la Royal Air Force dès avant la guerre, il fut immédiatement mobilisé. Tout au début de la Bataille de Grande-Bretagne, son appareil fut abattu par un avion ennemi. Il se trouva emprisonné dans la carlingue en flammes mais réussit à se dégager et à sauter en parachute. Il tomba à la mer et fut repêché par un bateau de sauvetage. Malheureusement, il avait été grièvement brûlé. Le traitement fut long et douloureux. C'est pendant cette période et pendant sa convalescence qu'il écrivit Le Dernier ennemi, un des livres les plus émouvants publiés jusqu'ici sur la guerre. Dans ce récit autobiographique, l'auteur nous décrit ses aventures personnelles, avec un remarquable détachement et sans la moindre sentimentalité, et nous donne un aperçu de sa philosophie.
Le jeune diplômé d'Oxford portait en lui un véritable écrivain, au point qu'Antoine de Saint-Exupéry se proposa pour la préface de la première édition de ce livre. Il ne s'agit pas ici d'un récit de guerre plein de mitraille, de cris de victoire, de rugissements de moteurs. Non, nous sommes ici en présence du plus beau texte jamais rédigé à la gloire de la génération sacrifiée qui sommeille depuis soixante ans dans les eaux grises de la Manche, ces gamins, tout arrogants de leurs études scolaires, de leur avenir tout tracé, qui devinrent des machines à occire leurs homologues à croix noires, un pamphlet enfin, contre l'absurdité des guerres, mères de toutes les souffrances. À travers les blessures, les fous rires et les drames du jeune pilote et de ses amis, c'est l'histoire d'une génération d'aviateurs, une histoire dont personne ne sort indemne. Richard Hillary est mort un soir de janvier 1943, victime du givre à bord de l'avion qui l'entraînait à reprendre le combat ; il avait 22 ans.

Claude Lanzmann : « Bref, je plaidais pour la vie contre la mort et je conseillais au général de lire un des plus beaux livres de guerre qui soient, Le Dernier ennemi, de Richard Hillary, qui raconte comment la bataille d'Angleterre fut gagnée par les pilotes de Spitfire de la Royale Air Force, jeunes hommes de vingt ans, frais émoulus d'Oxford, de Cambridge, après Shrewsbury College ou Eton, entrés à jamais dans l'histoire des héros sous le nom de « garçons aux cheveux longs » . [.] Le général des parachutistes lut grâce à moi Le Dernier ennemi, je fis des excuses sans me renier, un cessez-le-feu fut conclu entre nous. » (Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009)

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